Les tensions qui prévalaient entre VMware by Broadcom et plusieurs fabricants semblent s’atténuer suite à la conclusion d’ententes avec Lenovo, HPE et principalement Dell concernant l’hyperconvergence.

En début d’année, un document déposé auprès de la SEC révélait que Dell avait mis fin à l’accord commercial de base conclu le 1er novembre 2021 avec VMware. Cette nouvelle a créé une certaine inquiétude parmi les clients des deux entreprises, en particulier pour les offres d’hyperconvergence, bien que le spécialiste de la virtualisation ait essayé de les rassurer. Les clients peuvent désormais se détendre, Dell ayant annoncé la conclusion d’un contrat avec VMware by Broadcom. Un accord similaire a été conclu avec Lenovo et HPE.

Les fabricants pourront donc toujours vendre des systèmes hyperconvergés avec la pile VMware. Dans une déclaration, Dell a précisé que l’accord englobe VxRail et Dell vSAN Ready Nodes, les serveurs PowerEdge et l’offre PowerFlex. La société texane a déclaré : « Le nouvel accord repose sur la relation de plus de 20 ans entre Dell et VMware et permet aux deux entreprises de continuer à fournir des solutions conjointement conçues qui aident les entreprises à adopter des applications modernes à l’échelle du cloud et à optimiser leurs datacenters ».

HPE et Lenovo renouent avec la compatibilité VMware

Concernant Lenovo et HPE, aucun détail sur la portée des accords n’a été divulgué. En 2021, Lenovo avait conclu un partenariat avec VMware pour les serveurs Edge du fournisseur. Quant à HPE, les solutions de la filiale de Broadcom sont intégrées depuis plusieurs années dans les équipements de l’entreprise américaine et chez des clients tels que Porsche Informatik.

Ces partenariats surviennent aussi dans un contexte de tensions avec les fournisseurs de cloud, notamment avec AWS. Il y a un mois, Broadcom avait annoncé un changement majeur sur l’offre VMware Cloud on AWS en interdisant au fournisseur de la commercialiser directement. Plus récemment, Broadcom a renforcé les restrictions en limitant la flexibilité de l’offre en supprimant la possibilité d’activer et de désactiver de nouvelles ressources, sauf dans le cadre d’un abonnement d’un an au moins. Amazon Web Services fait d’ailleurs campagne pour que les clients de cette offre passent à EC2.